Protocole pour garantir des visites en toute sécurité
Contrairement au confinement de mars 2020, celui de ce printemps permet aux agents immobiliers de faire visiter des biens et ce, grâce à l’application d’un protocole drastique.
Si le marché de l’immobilier se porte bien, la crise sanitaire impose un certain nombre de précautions que la vente entre particuliers ne peut pas permettre. Aussi, pour sécuriser les visites, la profession a élaboré avec l’administration un cahier des charges strict. « Nous appliquons un protocole que seul un professionnel est en mesure de faire respecter. Il passe bien sûr par le port du masque mais aussi par la désinfection de tous les ouvrants qui ne peuvent être manipulés que par l’agent immobilier ; l’aération des locaux ; la limitation du nombre de visiteurs à deux personnes ou encore la visite d’un même bien une fois par demi-journée… », détaille Ludovic Dagois, président de la FNAIM de la région Centre.
Ces contraintes ne découragent pas les acquéreurs qui continuent de solliciter fortement les agents immobiliers situés sur les six départements de la région. Aussi, les perspectives pour l’année en cours devraient logiquement égaler celles de 2020. « Pour nous, l’année a démarré en octobre dernier puisqu’il y a un décalage de trois mois entre la signature du compromis de vente en agence et l’acte authentique chez le notaire », tient à préciser le président de la FNAIM avant d’observer que le semi-confinement de novembre n’avait pas eu beaucoup d’impact sur l’activité : « Le nombre de transactions enregistré est très important tout comme, actuellement, les signatures de compromis ».
Des biens rares et recherchés
Côté attentes et recherches, elles n’ont guère évolué depuis un an. Les biens privilégiés sont ceux qui offrent des espaces extérieurs. « Malgré cette exigence, les appartements sans balcon ou terrasse sont également demandés, mais pas par la même clientèle. En effet, si les maisons avec jardin attirent principalement les personnes qui souhaitent changer de résidence principale, les seconds sont recherchés par les investisseurs qui trouvent une valeur refuge dans la pierre », note Ludovic Dagois.
De même l’attrait des parisiens pour la province reste un point à nuancer. Si effectivement, les grandes villes comme Orléans ou Tours, situés au maximum à 1 h 15 de Paris, délocalisent certains habitants de la capitale, les villes de moins de 5 000 ou 6 000 habitants des départements de l’Indre, de l’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher séduisent une clientèle issue de Paris ou de la grande couronne à la recherche d’une résidence secondaire. « La demande est forte à tel point que les prix dans les petites villes sont parfois en hausse ce qui n’est pas le cas des grandes métropoles ».
Au final, le professionnel accorde tout le monde derrière un constat : la pénurie de biens se fait sentir d’autant que les vendeurs jouent d’attentisme. « Pourtant, tous les indicateurs sont au vert mais les propriétaires semblent avoir peur de ne pas retrouver quelque chose qui leur corresponde après avoir vendu leur bien », conclut le professionnel rappelant que le niveau des taux d’emprunt est historiquement bas et facilite l’achat immobilier.
Renseignements :
FNAIM Centre à Orléans
Site Internet : www.fnaim-centre.fr
Date de mise à jour : 03/11/23
Date de création : 06/05/21
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