Remettre le professionnel au centre de la transaction immobilière

Si en matière immobilière l’enthousiasme règne, les professionnels se doivent, de par leur expertise, de rationaliser les ardeurs des acquéreurs et de ne pas se laisser supplanter par la technologie…

Depuis l’avènement d’Internet, tout le monde est spécialiste de tout, la crise sanitaire a confirmé cette tendance puisque depuis quelques mois chacun est devenu médecin, virologue… Cependant, il est préférable que ces « experts » sur les réseaux sociaux restent virtuels. Pour mener un projet dans « la vie réelle », mieux vaut se retrouver en face d’un professionnel en chair et en os. « On ne peut pas confier un projet de vie à n’importe qui », insiste Ludovic Dagois, président de la FNAIM Centre. « Les acquéreurs ne se rendent pas forcément compte de la dangerosité d’une transaction entre particuliers pour l’achat d’un bien immobilier, notamment avec la législation draconienne que l’on connaît aujourd’hui. Une maison ou un appartement n’est pas un simple objet de consommation que l’on prend et que l’on jette ensuite. C’est un engagement un peu plus important que l’achat d’un vélo que l’on peut revendre s’il ne convient pas ».

La résidence un havre de paix

L’acte d’achat ou de vente d’un logement est d’autant plus important qu’avec la crise, les particuliers ont fait de leur habitat un refuge, un lieu à la fois de sécurité et de liberté. L’enthousiasme qui règne actuellement sur le marché en est le flagrant témoignage. « Les gens ont fait de leur résidence un espace sans contrainte dans lequel on peut inviter ses amis, être en extérieur sans regarder sa montre, ne pas porter le masque… ».

Aussi pour les accompagner dans le choix de ce sanctuaire, il est primordial de faire intervenir un professionnel. « Nous ne sommes pas là uniquement pour remplir des formalités administratives. Les gens ont des envies que les agents immobiliers doivent rationaliser. Notre rôle va être de définir avec lui son projet de vie et de l’orienter vers le bien qui correspond à ses attentes sur le long terme » et pas seulement répondre au critère du coup de cœur.

Le digital doit rester un outil

À l’heure où l’on voudrait éloigner les gens les uns des autres et faire du tout numérique une panacée, il faut bien reconnaître que l’achat ou la vente d’un bien d’habitation ne peut pas se faire derrière un écran d’ordinateur. « Il y en a marre du 100 % digital, s’exclame Ludovic Dagois. Une plateforme s’appuie des mots clés pour trouver des occurrences mais elle ne connaît pas le projet des gens. Lorsque je veux acheter une voiture, j’ai envie de l’essayer pas seulement la voir sur Internet. Il faut remettre de l’ordre dans tout ça ! » Pour autant le président de la FNAIM se refuse de jeter la technologie en masse. « Les visites virtuelles, la signature électronique sont des outils formidables qui ont prouvé leur efficacité durant la crise. Mais, ça doit rester un outil et ne pas devenir une finalité, on ne confie pas son projet de vie à un particulier ou à une intelligence artificiel ». Les plus-values d’un vrai professionnel de l’immobilier pour sécuriser tous les aspects d’une transaction immobilière sont nombreuses : avis technique, rationalisation de l’achat, financement, garanties…

Renseignements :

FNAIM Centre à Orléans

Site Internet : www.fnaim-centre.fr